la douleur

imageQuand la journée semble s’étirer sans fin.

Quand s’impose l’impression que mes limites de maintenant devraient être les mêmes que celles d’avant. Quand je me sens obligée de justifier ces limites. Quand les justifications sonnent creux à mes oreilles.

Quand la fatigue m’assomme.
Quand la dixième annonce d’une naissance heureuse en quelques semaines m’arrache l’intérieur.
Quand je me sens complètement seule.
Quand peu importe le nombre de message de soutien, peu importe leur sincérité, rien ne suffit.
Quand je veux rien. Et tout.
Quand je suis frappée par la réalité que les photos ne sont plus des souvenirs heureux. N’en seront plus jamais, je crois.
Quand l’incompréhension me pèse. Quand mes épaules ne peuvent plus tenir. Quand la force me manque. Quand je sais plus si je tiens à en avoir.

Quand la vie ne se déroule pas comme prévu. Quand la journée est tellement plate, quand elle n’offre aucune aspérité à laquelle s’accrocher.
Quand la douleur se multiplie en éclats qui me découpent.

 

 

Qu’est ce que je peux (y) faire?

5 réflexions au sujet de « la douleur »

  1. Typhaine – I don’t know. I am so, so very sorry, and I know it doesn’t help, but I must say it. This loss of Paul is just too enormous, too incomprehensible, too unacceptable. What you’re feeling is so very normal, even as you probably feel you will break from it. There are no words to describe how unfair this is.

    Just holding you and Paul close, in my thoughts, tonight.

  2. Je te lis. Je continue de te lire tous les jours. On s’en fout peut-être, mais je pense à vous sans arrêt. N’importe quand, pour parler, pour pas parler, je suis là. Tu le sais ? On peut aller dîner ensemble quand tu veux la semaine. Ou n’importe quand. 

    • On s’en fout pas. Je ne m’en fout pas du tout. J’apprécie tellement de savoir que Paul existe aussi dans la tête et dans le cœur des autres. Et dans le ciel étoilé de son cousin. xxx

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