dans les sourires de ton frère, je t’imagine
ton frère sourit beaucoup, d’un sourire magnifique
plein de gencives nues et de joie
un sourire qui déclenche parfois en moi un trop-plein d’émotions
je le vois lui, et il m’emplit de bonheur
sa présence est tellement pleine
pleine de toucher, de chaleur, de salive, de pleurs, de rires
mais il y a toi aussi dans ce sourire, dans ces traits
je t’imagine
j’imagine ce que tu aurais été à quatre mois et des poussières
j’imagine ce que tu serais aujourd’hui, à vingt-et-un
les petit-e-s avec qui tu aurais dû jouer ne sont plus si petit-e-s
illes parlent un peu, marchent,
commencent à se faire une idée du monde qui les entoure
même ton frère du haut de ses quatre mois
n’est plus si petit
pour toujours plus grand que toi
je veux t’imaginer
mais je ne sais pas toujours comment
alors parfois, je ne fais que me souvenir
ps. ton frère, il te ressemble
Beautiful words, the adoration of a mother with one so vibrantly present and the other so painfully absent. Indeed, there is a striking and precious resemblance between your boys. Thank you for allowing me to read your words…
Thank you Gretchen. For your presence and your sweet words.