Mon Paul,
Entre sommeil et éveil, je t’imagine. Je tente de me faire une idée de ce à quoi tu ressemblerais, de ton visage, de la taille que tu aurais aujourd’hui, à la veille de tes quatre ans. J’imagine la fébrilité qui pourrait t’habiter, les demandes spéciales que tu aurais pu nous faire pour marquer ta journée.
Je me force à imaginer ce que signifie cet âge. Quatre ans. J’ai de la difficulté à en prendre la mesure.
Le souvenir de ton corps de quatre semaines est gravé en moi — dans mon esprit et dans ma peau — ton poids dans mes bras, la douceur de ta peau neuve, la taille de ta main, les petits X dessinés sur tes chevilles par une infirmière. L’odeur de ton cou de nouveau-né m’échappe. Je ne me rappelle que de celle de l’alcool, de la chambre d’hôpital aseptisée.
Tu n’as eu que quatre semaines. Et encore.
Aujourd’hui, tu devrais terminer ta quatrième année. Ça m’étourdit d’y penser. J’ai encore — toujours — l’impression de t’avoir volé ces années.
Je t’imagine. J’imagine qui tu serais aujourd’hui. Qui je serais si tu étais encore avec nous.
Les jours défilent, les années s’accumulent doucement. La violence de la douleur s’est émoussée avec les mois, mais tu me manques toujours autant.
Je t’aime mon bébé marcassin.
Bonne fête a votre beau Paul. Douces pensées pour vous. ❤️❤️❤️
Merci! ❤
Merci beaucoup! xx
Je pense à vous xxx
Merci! xx
Chère Typhaine, cher P.
Pour cette journée du 4 janvier, en skiant sur le bord de la rivière qui longe nos deux quartiers, mes pensées étaient pour Paul.
On vous aime fort. XXXX
Merci mille fois pour tes pensées. xxx
This weekend, at our local bakery, they had the most beautiful galettes de rois. I immediately thought of Paul, sent a wish through the universe for his birthday, and bought a piece to have with my coffee, thinking of you and your beautiful boys. Bonne fête, Paul.
Thank you so much for sharing this with me. It means so much to know Paul is present in other people’s thoughts. xoxo
(PS. I hope the galette was delicious)