une invitation

Un billet à quatre mains aujourd’hui…

Il y a cinq ans, le 4 janvier 2014, notre fils Paul venait au monde. Pendant 28 jours, nous avons vécu avec lui des moments intenses et irremplaçables, des moments tout ce qu’il y a de plus banal, typiques de la vie avec un nouveau-né — des réveils nombreux, des couches, des heures à caresser sa peau douce. Plein de premières fois aussi.

Paul a fait de nous des parents. Avec lui, nous avons vécu le meilleur et le pire, le temps d’un froid mois de janvier. Le 1er février, nous lui avons dit au revoir, entouré.e.s de gens qui l’aimaient et l’aiment encore profondément.

IMG_3764.jpgCette année, nous continuerons de tenir la promesse que lui a faite son papa à la toute fin : lui montrer que la vie peut être belle (en maudit). Pour nous rappeler les moments de bonheur passés avec Paul, nous soulignerons chaque jour les doux moments que nous vivons encore maintenant, malgré l’absence. Inspiré.e.s par une proposition qui circule ces jours-ci sur Facebook, chaque jour, du 4 janvier au 1er février, nous écrirons sur un petit bout de papier le moment de beauté ou de bonté qui nous aura marqué.e.s pendant la journée.

Début février, pendant notre expédition annuelle au Mont Leclerc, nous apporterons nos petits mots à l’arbre de Paul, avec ceux et celles qui voudront nous accompagner.

Si vous avez envie de vous joindre à nous pour remarquer et noter ce qu’il y a de beau dans vos journées, n’hésitez pas! Ça marche si vous le faites une fois ou 28, en secret ou en hashtag.

Si vous avez envie de partager vos moments de beauté et de bonté des prochains jours avec nous, nous porterons vos messages à Paul.

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cinq bougies

La lourdeur dans la poitrine m’habite depuis le début du mois. Je crois que c’est peut-être un peu parce qu’Aimé me semble si grand ces temps-ci. Il a des moments où il veut qu’on s’occupe de lui « comme un bébé » — qu’on l’habille, qu’on l’aide avec des tâches qu’il sait bien faire seul — mais ça met en relief toutes les choses qu’il fait maintenant « comme un grand » sans poser de questions. Il est décidément atterri dans son rôle de grand frère et de grand tout court. Hier, alors que je replaçais la photo de Paul dans un cadre parce qu’elle avait glissé, il me dit « il est trop beau, Paul ». Même dans sa relation avec Paul, il semble trouver une place qui relève plus de l’ainé que du cadet.

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