merci

Il y a un bon moment que je n’avais pas participé à une rencontre d’un groupe de soutien pour les parents endeuillés. Au printemps et à l’automne derniers, j’ai assisté à quelques rencontres de deux groupes à Québec. J’ai apprécié ces expériences dans une certaine mesure – j’ai apprécié de rencontrer d’autres parents qui partageaient l’expérience du deuil, et j’ai pu parler de Paul à des « inconnu-e-s » à un moment où c’était encore presque impensable pour moi et où, pourtant, j’avais intensément besoin de dire. Dire son nom, son histoire, sa vie.

Je n’ai pas été aussi assidue que d’autres à ces rencontres parce que d’une part, j’ai réalisé que j’arrivais mieux à explorer l’intensité de mes émotions et de ma confusion par écrit, aux moments qui me convenaient le mieux. Et puis, force est de constater que je ne me retrouve pas toujours dans les discours des personnes qui assistent aux rencontres de ces groupes. Je suis un peu gênée de l’admettre mais j’aime la liberté des ressources en ligne. Quand les propos de quelqu’un-e ne me rejoignent pas, je peux simplement fermer la fenêtre. Quand une conversation dégénère ou prend une tournure que je trouve plus dommageable qu’aidante, je vais voir ailleurs. Je ne m’oblige pas à faire l’effort de me connecter à tout le monde, même si on partage l’expérience de faire le deuil d’un enfant. Lire la suite