Un autre premier. Apparemment, ils reviennent chaque mois.
Déjà quatre mois. Seulement quatre mois.
Le temps s’étire, la vie continue de sembler irréelle.
Par moments, j’ai l’impression d’être habituée à ce sentiment de vide. L’absence, qui par moment me transperce violemment, prend alors une place grande mais calme. Je m’y résigne, faute d’avoir le choix. Je vis les détails du quotidien lestée par l’absence de Paul, comme une lourde couverture qui m’enveloppe. Mouillée par les intempéries, rêche contre ma peau, mais étrangement réconfortante par sa permanence.
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