snail travels

Last week, P. and I went to Detroit to visit my brother, sister-in-law and brand-new-adorable niece, S..
An intense journey, both physically — a very long drive for my very pregnant self — and emotionally. A travel through space, through time, in a way, as i was reliving vicariously the vertiginous first few days with a baby, but also a travel into an unknown, unexplored reality.

A reality in which my little brother is now a dad, in which he is learning to parent as i struggle not to be able to have more perspective on this role i should be well acquainted with by now. The jealousy and envy i have felt at some points since knowing Paul would have a cousin before i could give him a brother or a sister has receded, but as the days pass, i wonder how i will feel once S. reaches and sails past 28 days of life. I don’t know what to make of this reality but accept it exists, and go along with it.

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Frida, la gravité, la course

Je lis la biographie de Frida Kahlo par Rauda Jamis. Ce n’est pas un ouvrage récent, il date de 1985, mais c’est une découverte, un présent d’une amie qui tombe à point.

Une biographie romancée, entrecoupée de textes de Frida Kahlo elle-même, où on entrevoit la vie mondaine de l’artiste, sa découverte de la peinture son amour pour Diego Rivera, ses relations avec des artistes de renom (de Picasso à Georgia O’Keefe en passant pas Wassily Kandinsky) et d’autres personnages de son temps (Trotsky, Rockefeller, et d’autres), son ancrage dans un Mexique en pleine ébullition, ses voyages…

On prend aussi la mesure de sa souffrance. Une souffrance physique qui la suit dès sa jeunesse, alors que ce succèdent en quelques années un épisode de polio et un accident important qui lui laisseront des séquelles indélébiles. Mais aussi — surtout? — une souffrance de l’âme, de l’amour, et du deuil de la mère qu’elle n’aura pas réussi à devenir, des enfants qu’elle n’aura pu avoir.
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