Dans mon dernier billet, en partageant un texte écrit pour le site de mamans/parents TPLmoms, j’ai mentionné que je partagerais la suite sous peu. La suite est là. Elle peut être lue maintenant, mais je ne sais pas à quel point elle va avec mon état d’esprit des derniers jours. En écrivant ces mots, il y a quelques semaines, je surfais sur une vague de nouveauté, je crois.
Je suis encore heureuse de la nouveauté, et contente d’entreprendre enfin mon projet de retour aux études. Je savoure les moments que je passe avec Aimé. Ceux où la notion de conciliation bébé-études semble se matérialiser dans mes bras, comme quand j’écris, Aimé endormi sur moi, mon ordinateur en équilibre précaire sur mes genoux. Ceux qui sont absolument parfaits, comme avant-hier, quand P. m’a appelé pour me montrer qu’Aimé avait appris à tirer la langue. Ceux qui sont plus lourds aussi, comme tout à l’heure, quand Aimé était trop fatigué et pleurnichait sans parvenir à s’endormir et que Lula (notre chienne) faisait les 100 pas et les 400 coups pour obtenir une promenade.
J’aime tout ça, et je suis contente d’avoir repris l’école, mais je regrette un peu mon ton trop rieur de ce deuxième texte. J’ai peur qu’il fasse oublier Paul, peur qu’il camoufle la terreur qui m’habite à l’idée qu’il arrive aussi quelque chose à Aimé, peur qu’il efface l’existence de tous ces moments où je suis étourdie par l’absence.