Ces derniers jours, les sentiments qui m’habitent par rapport à la maternité sont compliqués. Je me sens épuisée par la demande constante d’avoir deux enfants à la maison en tout temps en essayant en parallèle de continuer à travailler.
J’ai de la chance: je faisais déjà la majeure partie de mon travail à distance. Les chercheuses qui m’embauchent sont compréhensives et ne me mettent pas de pression même quand je n’arrive pas à accomplir les tâches prévues. J’ai de la chance: nous avons une maison spacieuse et une cour où les enfants peuvent jouer. Je me répète constamment que j’ai de la chance et pourtant, ça ne m’aide pas à me sentir mieux, à me sentir à ma place. Au contraire, je juge mes émotions négatives en me disant qu’objectivement, je ne devrais pas trouver ça aussi difficile.