Un coin de rue. Une connaissance. Je fais un signe de la main sans vraiment ralentir.
Elle pointe mon ventre : « Oh, tu en attends un deuxième? »
Ça me rentre dedans. Comme toujours quand l’existence de Paul est réduite à néant par un commentaire inconscient. Je n’ai pas le courage de rectifier les faits. J’offre un vague grognement comme réponse en tentant de me convaincre que cette personne n’a tout simplement pas eu connaissance de la naissance et de la mort de Paul.